Appel d’offre pour un laser femtoseconde pour la chirurgie de la cataracte au CHU de Reims
Lire l’article actualisé du 22 Avril 2018
Qu’est-ce que la femtocataracte (chirurgie de la cataracte au laser femtoseconde) ?
La chirurgie au laser de la cataracte – ou femtocataracte – consiste à utiliser un laser femtoseconde spécifique pour préparer l’intervention, sécuriser certaines étapes, et remplacer partiellement ou totalement les ultrasons utilisés habituellement.
Pourquoi est-ce une chirurgie innovante ?
La femtocataracte est une technologie de pointe initiée il y a 8 ans, développée ces dernières années afin d’améliorer la pratique de la chirurgie conventionnelle de la cataracte, une chirurgie déjà très évoluée et sûre. Ainsi, le laser femtoseconde guidé par imagerie effectue certaines tâches avant la chirurgie, à l’intérieur de l’œil mais sans incisions. Le temps opératoire d’aval est ainsi réduit, la sécurité de certaines étapes renforcée, et l’innocuité probablement améliorée par la diminution du recours classique aux ultrasons.
A qui s’adresse la chirurgie de la cataracte assistée au laser femtoseconde ?
La femtocataracte s’adresse à la majorité des cas de cataracte. Cependant, elle semble trouver un intérêt tout particulier d’une part dans le cadre de chirurgies « premium » avec l’utilisation d’implants spécifiques pour améliorer le résultat visuel, et d’autre part dans le cadre de certaines maladies de la cornée – comme les dystrophies endothéliales – pour lesquelles minimiser les gestes chirurgicaux permettrait de mieux préserver les fonctions oculaires.
Quelles sont les limites actuelles du femtoseconde ?
La chirurgie de la cataracte assistée au laser femtoseconde nécessite l’utilisation d’un laser spécifique dont le coût d’achat, d’utilisation et de maintenance est important. Elle nécessite en outre d’occuper une salle opératoire, en termes de surface et de temps, ce qui ajoute aux frais de la procédure.
La femtocataracte ne peut être réalisée que par des chirurgiens entrainés spécifiquement à cette chirurgie, mais le développement de cette technologie et la formation des futurs médecins devrait permettre de généraliser peu à peu la pratique de cette procédure d’avenir.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à contacter le secrétariat du Professeur Denoyer.